1. ZAD : APPEL A VENIR EN MASSE
Rendez vous dimanche 15 avril 2018, 15h, le long du chemin de Suez.
L’Etat a décidé cette semaine de détruire brutalement l’expérience collective dans la zad. Nous résistons chaque jour – habitant.e.s, soutiens, paysan.ne.s, voisin.e.s, jeunes et anciens. Nous le faisons avec notre coeur, nos corps, nos liens, avec toute la force qui s’est enracinée dans le bocage en 50 ans de luttes et d’espoirs accumulés. Mais l’Etat continue à arracher des maisons, des fermes, des espaces agricoles et des ateliers, à piétiner des jardins, à raser tout ce qui est beau. Nous avons besoin de vous sur le terrain maintenant !
A toutes celles et ceux qui sont passés rien qu’une fois ici, à toutes celles et ceux qui auraient pu et pourront demain.
A toutes celles et ceux qui pensent qu’il faut des espaces d’expérimentation collective et continuer d’inventer des vies magiques face à ces barbares.
A toutes celles et ceux qui croient qu’il est encore possible de résister face aux rouleaux compresseurs de la marchandisation du monde et la destruction du vivant.
Il reste 3 jours pour s’organiser pour venir en masse dans le bocage dimanche. Parlez-en partout autour de vous, amenez des ami.es
Le temps est venu de nous retrouver pour dire que la zad doit vivre, panser ses plaies, se reconstruire….
Plus d’infos sur les accès et la journée : zad.nadir.org
2. LARZAC : MANIFESTATION DE SOUTIEN À LA ZAD, SAMEDI 14 AVRIL
Après 4 jours d’expulsion de la ZAD de NDDL, la question qui se pose est de savoir si le gouvernement sera prêt à tuer parce qu’il ne veut pas de cette expérience alternative et collective? Là bas, l’opération militaire prend des airs de guerre civile.
Rendez vous à la Jasse du Larzac, haut lieu de la résistance contre le camp militaire, à 10h30 samedi le 14 avril. Et à 11h00 départ du convoi en tracteurs, voitures, caisse à savon, ou tout autre moyen de locomotion… vers le centre ville de Millau. Pique-Nique sorti du sac sur la place du Mandarou à Millau à 12h30.
3. TARNAC : « IL NE FAUT JAMAIS CESSER DE SE BATTRE »
Dix ans après son déclenchement, « l’affaire de Tarnac » a enfin connu son épilogue : Julien Coupat et Yildune Lévy ont été relaxés, jeudi 12 avril, pour les faits de « dégradations » dont ils étaient accusés, à savoir le sabotage d’une ligne de TGV dans la nuit du 7 au 8 novembre 2008 à Dhuisy, en Seine-et-Marne. Ils ont également été relaxés pour les faits d’« association de malfaiteurs ». Levy a déclaré : « S’il y a une chose à retenir, c’est qu’il ne faut jamais lâcher, jamais cesser de se battre contre toutes les machines à broyer, quelles qu’elles soient, de l’antiterrorisme jusqu’aux tractopelles à Notre-Dame-des-Landes. On est dans une époque où l’on cherche à réprimer tout ce qui échappe à l’ordre normal des choses. On nous dit tout le temps “allez, en marche !”, mais en marche vers quoi, à part la mort sociale, politique ou écologique ? »
4. MONTPELLIER : SAMEDI 14 AVRIL
Le gouvernement ouvre des fronts inconsidérément, notre tâche est de les faire communiquer. Rallions Montpellier en masse samedi – 15h30 – parc Payrou, joignons nos forces, retrouvons-nous dans le cortège de tête.
https://lepressoir-info.org/spip.php?article1223
Le collectif solidarité migrants d’Alès appelle à un rassemblement samedi le 14 avril à 10h30 devant le Cratère pour opposer au projet de loi “asile et immigration”.
Ce projet de loi, tout comme les dispositions législatives récemment engagées, va entraîner une plus large précarisation (conditions d’obtention de l’asile durcies, contrôles des travailleurs clandestins accrus…), une exacerbation de la criminalisation (usage massif et allongement des durées de la rétention, enfermement des demandeurs d’asile avant même une décision d’expulsion…), et la mise en concurrence des populations (tri sur le volet des « compétences » recherchées par les états, opposition renforcée entre l’immigration dite « légale » et « clandestine »…).
6. EXPLOITATION INDUSTRIELLE DE LA NATURE
L’Association Abraham Mazel vous invite à une soirée avec Anna Bednik autour de son livre “L’extractivisme. Exploitation industrielle de la nature : logiques, conséquences, résistances” le vendredi 20 avril à 18h à la Maison Mazel, hameau de Falguières, 30270 St Jean du Gard.
Paru en 2016 aux éditions du Passager clandestin. Ce livre a une résonance particulière dans notre région touchée par la pollution industrielle (St Félix de Paillères, par exemple) et les projets d’extraction de gaz de schiste ou d’exploitation forestière par E.ON. )
Le débat sera suivi d’un repas composé de ce vous aurez apporté. Participation libre.
7. ÉGOLOGIE, ÉCOLOGIE, INDIVIDUALISME
Aude Vidal présente son livre « Égologie, écologie, individualisme et course au bonheur » et discussion débat.
*Vendredi 27 Avril 18h30 à Ganges, au Café du siècle, 1 rue Biron
*Samedi 28 Avril à 19h à Saint Ambroix, Centre Cevenol des Cultures populaires, 1 rue de la Fraternité,
*Dimanche 29 Avril à 17h à Saint Jean du Gard, au Pélous, 893 Chemin Albin Mercoiret (en haut du chemin, boîte aux lettres bleue)
« Développement personnel, habitats groupés, jardins partagés… Mais en considérant la société comme un agrégat d’individus, et le changement social comme une somme de gestes individuels, cette vision de l’écologie ne succombe-t-elle pas à la logique libérale dominante, signant le triomphe de l’individualisme ? »
Les présentations seront suivie d’une discussion-débat. L’entrée est libre et des livres seront disponibles sur place. Les soirée se poursuivront par un petit apéritif-grignotage, n’hésitez pas à ramener des mets succulents et des boissons palpitantes à partager.
Plus d’infos sur : http://www.lemondealenvers.lautre.net/livres/egologie.html
« Dédicaces : un exil libertaire espagnol 1939-1975 » de Freddy Gomez est disponible, dès aujourd’hui 13 avril, en librairie ou peut être commandé auprès de Hobo Diffusion.
Principal personnage de ces Dédicaces, Cristobal Barcena est à l’évidence, dans cet exil libertaire espagnol, un homme trop singulier, y compris dans ses choix de vie, pour incarner, même à la marge, l’archétype militant d’un mouvement où l’adhésion à la cause, ou à l’Idée, impliquait, presque mécaniquement, une certaine perte de soi. Le choix est évidemment voulu et assumé. Il ne relève pas d’une commodité littéraire, mais d’une tentative de laisser poindre, à travers ce personnage, les questions que le militant réserve trop souvent à sa part d’ombre. Pour ne pas désespérer de ses apparentes convictions.
http://acontretemps.org/spip.php?article659