27 septembre 2018

      1. St Jean du Gard: Ça grésille dans le poteau
      2. Cantines sans frontières – samedi 29 septembre
      3. Rentrée des cantines à l’étuve
      4. Au cœur de la nature
      5. Le transhumanisme détruit notre humanité
      6. Vidéo : Gentrification est guerre de classe

1. St Jean du Gard: Ça grésille dans le poteau

Dimanche 30 septembre à 16h30. Au 66 grand rue, Saint Jean du Gard. Ça grésille dans le poteau. Présentation d’un livre radiophonique sur la lutte contre la THT en Cotentin Maine.

Dés leur lancement en 2006, ces lignes sont contestées et combattues par différents moyens : manifestations, recours juridiques, déboulonnages… En 2013, elles sont malheureusement sous tension, et c’est sous les grésillements que commence l’enregistrement des témoignages qui constituent ce livre radiophonique. La présentation et l’écoute d’un extrait de ce document seront un point de départ pour discuter des mouvements d’oppositions à l’industrie nucléaire, à ses déchets, au quadrillage du territoire pour le transport d’électricité issue des centrales atomiques, des champs d’éoliennes ou des fermes solaires.

Pour le goûter, amenez vos meilleures sucreries !

2. Cantines sans frontières – samedi 29 septembre

Cantines sans frontières – samedi 29 septembre. Repas Tchadien et Camerounais. Manioc et Plantain frits. Hala Kebab. Salade de fruits. Prix libre, en soutien à deux jeunes en galère financière.

A la rétive (42, rue du faubourg d’Auvergne à Alès), à 12h30. Venez nombreu.ses et relayez !

3. Rentrée des cantines à l’étuve

Le retour des CANTINES DU JEDI pour contre-attaquer l’empire. Jeudi 4 octobre de 12h à 14h. Pour cette 1ière de l’année l’équipe de l’étuve vous propose: mezze et tapas, sur farandole de desserts. La cantine du jeudi c’est une cantine autogérée participative, sans subvention. Tous les jeudis de 12h a 14h au local de l’étuve, et c’est a prix libre. Participative, c’est a dire que tu peux venir juste mettre les pieds sous la table et manger (plutôt végétarien) mais que tu peux aussi proposer ton aide pour les futurs jeudi ou monter ton équipe pour faire la cantine.

L’étuve, lieu collectif et autogéré, Route de Ganges, Pont d’Hérault (30). Contact:pondero30@gmail.com

4. Au cœur de la nature

Nature, mouvement et pensées propose une série de cinq journées au Pélous, St Jean du Gard, chacune un trait d’union entre pratique du Yoga et exploration des philosophies de la nature. 10h30 à 15h30. Petite restauration sur place (goûter/biscuits/thé/café). Auberge espagnol à midi. 25 euros la journée. Inscription en avance obligatoire.

Le Yoga :

Pratique Nil Hahoutoff. Respiration, relaxation, posture, visualisation.

Les idées :

● Au cœur de la nature : comment peut-on atteindre et décrire l’appartenance physique et mystique à la nature ? (Richard Jefferies, John Cowper Powys).

● L’authenticité naturelle : qu’est-ce que c’est que le domaine des valeurs cachées ? Comment peut-on le retrouver dans ce monde d’artifice ? (Paracelse, Otto Gross, Herbert Silberer).

● La nature, le Tao et l’harmonie : existe-il un ordre naturel sous-jacent, un équilibre inné et universel qui rend tout autorité et contrôle inutiles et même nuisibles ? (Tchouangtseu, mazdéisme).

● L’humanité et la nature : les mythes et le folklore humains nous rappellent notre appartenance à la nature. Ils nous communiquent quel message aujourd’hui ? (Joseph Campbell, Al-Khidr).

● Superorganismes, Gemeinschaft et Gaia : Peut-on imaginer des organismes plus larges que les individus ? Quelles en seraient les retentissements dans les sociétés humaines ?(Eugène Marais, Ferdinand Tönnies, Pierre Kropotkine).

Les dates : Les dimanches 7 octobre, 4 novembre, 2 décembre, 6 janvier, 3 février.

Le Pélous, 893 Chemin Albin Mercoiret (en haut, à 1km du cimetière) 30270 St Jean du Gard. Inscription / info : naturemp@mail.com, 06 23 76 73 43 ou 06 13 50 02 19.

https://naturemouvementetpensees.wordpress.com/

5. Le transhumanisme détruit notre humanité

Sa volonté d’« améliorer » l’espèce humaine par les moyens de la science inscrit le transhumanisme dans la tradition eugéniste du milieu scientifique depuis les Lumières. On a donné des noms variés – « viriculture », « mégalanthopogénésie », « aristogénie » – à une même idée : l’homme moderne serait façonnable à loisir par ceux qui maîtrisent la science et les machines. Pour les eugénistes d’après la Seconde guerre mondiale, les camps nazis et l’eugénisme en acte des Lebensraumen, difficile de reprendre ce terme, mais pas question de renoncer à l’idée.

Le techno-jésuite Teilhard de Chardin le réaffirme dans son Phénomène humain (publié en 1955) : il faut, dit-il, mettre « la main sur le Ressort même de l’Evolution ». Son ami, le biologiste anglais Julian Huxley (frère d’Aldous), propose en 1957 le mot de « transhumanisme ». Un nouveau nom pour un projet inchangé. Les transhumanistes d’aujourd’hui revendiquent l’héritage teilhardien. Comme leurs ancêtres eugénistes, ils veulent en finir avec la part animale, naturelle, de l’homme, jugée imparfaite et échappant à leur volonté. Comme le dit le transhumaniste américain James Hughes : « L’objectif du transhumanisme est de remplacer le naturel par le planifié ».

Le transhumanisme est un projet de maîtrise totale du monde et de l’humain. Or une telle maîtrise n’est possible qu’en remplaçant la naissance par la fabrication, la vie par le fonctionnement, le naturel par l’artifice, le vivant par la machine – en détruisant notre humanité.

Pièces et main d’œuvre – un entretien avec Sciences Critiques
http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/entretien_avec_sciences_critiques.pdf

6. Vidéo : Gentrification est guerre de classe

La gentrification est un processus systématique poussé par des politiques nationales, régionales et locales ; et commandités par des institutions financières massives dotées de portefeuilles de plusieurs milliards de dollars. C’est une guerre de classes qui se joue à travers l’organisation de la vie et de la ville, avec toutes les complexités et les contradictions que cela comporte.

Dans cet épisode de Trouble, le premier d’une série en deux parties, sub.media s’est intéressé à la gentrification en tant que processus de développement urbain capitaliste. Pour mieux comprendre ce phénomène, cette enquête nous emmène dans trois mégalopoles : Toronto, La Nouvelle-Orléans et Istanbul.

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