23 octobre 2018

      1. Concert et repas au profit des réfugiés
      2. Ciné-club : film de Ken Loach
      3. Cantine sans frontières – samedi 27 octobre
      4. “To our compas in Buenos Aires”
      5. Linky : et maintenant, le coup du “débat participatif”
      6. Déchets radioactifs
      7. La nature comme marchandise
      8. Dionysos, un dieu libérateur

1. Concert et repas au profit des réfugiés

Samedi 3 novembre à 17h30 à la Maison Abraham Mazel (Hameau de Falguières) à Saint Jean Du Gard. Le collectif solidaire de Saint Jean Du Gard vous convie chaleureusement à un concert du Duo Azarak, suivi d’un repas de soutien auxfamilles réfugiées accueillies au village. Parking. Entrée et repas prix libre

Le Duo Azarak est né en Inde en 2002, de la rencontre entre Sukanta Bose, chanteuse traditionnelle du Bengale, et Alexandre Jurain, musicien français venu étudier la musique classique hindoue et l’Esraj, un instrument à cordes frottées à la sonorité poignante et la tessiture émotionnelle étonnante. Leur répertoire se situe à la croisée des musiques indienne, celtique, traditionnelle et contemporaine.

Azarak est le nom du fleuve imaginaire aux abords duquel le duo nous invite au voyage. Un pays que l’on découvrira à travers les chants, en langue azarakienne, des peuples qui habitent ses rives et qui s’épanouissent dans la vibrante liberté de la nature, auprès des rivières et du feu, sous les arbres et le vent.

Renseignements : 0656769690

2. Ciné-club : film de Ken Loach

La Rétive, Alès. Vendredi 26 octobre. 19h, auberge espagnole ; 20h30, projection Riff-Raff, de Ken Loach. 1991, 100 min.

Dans l’Angleterre de Thatcher, Stevie, jeune Écossais tout juste sorti de prison, est engagé au noir sur un chantier de construction londonien. Le salaire est honteusement bas et les conditions de travail, inacceptables. Résistant à leur façon, par l’ironie, la fauche et les petites combines, aux brimades et à la hargne de contremaîtres teigneux, les ouvriers refusent pourtant de se solidariser politiquement dans un cadre syndical, malgré les exhortations de Larry, un collègue plus âgé. Grâce à ses collègues, Stevie s’installe dans un squat, y apprend la solidarité et rencontre Susan qui rêve de devenir chanteuse.

La Rétive, 42 rue du Faubourg d’Auvergne à Alès.

https://laretive.info

3. Cantine sans frontières – samedi 27 octobre

Tous les mois, les Cantines sans frontières permettent de se rencontrer, de partager un moment convivial et solidaire, mais aussi d’échanger sur la situation et les luttes contre les politiques anti-migratoires. Venez nombreux.es !!

Au menu de la cantine ce mois-ci : REPAS ALBANAIS : – Salate kostraveca – Speca te mbushur (poivrons farçis)
– Shëndetlie (gâteau au miel et aux noix). Repas prix libre en soutien aux familles sans papiers. Samedi 27 octobre à 12h30 à la Rétive (42 rue du Faubourg d’Auvergne à Alès)

https://laretive.info

4. “To our compas in Buenos Aires”

Ceci est un rapport détaillé et une réflexion sur ce qui s’est passé avant, pendant et après le sommet du G20 à Hambourg. En même temps, il s’agit d’une lettre adressée aux activistes et résidentes de Buenos Aires, en Argentine – où le prochain sommet, accompagné de mouvements de résistance, auront lieu bientôt.

Les auteurs viennent de Paris et de Hambourg et ont participé ensemble à la semaine d’actions contre le G20. Déjà en septembre 2017, ils/elles ont commencé à travailler sur ce livre. Tout cela a été communiqué et rédigé clandestinement, parce que les poliç ques et de la police, prétendent qu’une “conspiration internationale” aurait été responsable de la résistance militante.

https://cloudfront.crimethinc.com/assets/articles/2018/09/28/to-our-compas_francais_english.pdf

5. Linky : et maintenant, le coup du “débat participatif”

A ceux qui s’interrogent sur l’opposition à Linky, Gazpar et autres capteurs communicants, Enedis vient d’en confirmer l’ampleur en lançant le 1er octobre un pseudo « débat participatif Linky ».

Débattre du mouchard électronique trois ans après le début de son déploiement et alors que des millions de foyers se le sont déjà vu imposer, cela vous rappelle quelque chose ? Oui, la campagne de pseudo-débats sur les nanotechnologies organisée en 2009-2010 par le gouvernement (via la Commission nationale du débat public – CNDP), trois ans après l’inauguration de Minatec, premier pôle européen de nanotechnologies, à Grenoble. Ou les pseudo-débats sur l’enfouissement des déchets nucléaires à Bure, avec cette même CNDP, en 2005 puis en 2013, vingt à trente ans après la décision d’enfouir les déchets nucléaires dans la Meuse.

Comme à chaque fois, le recours au pseudo-débat participatif signale une révolte d’opinion et la nécessité de la mater pour faire comme prévu. C’est le coup du débat après coup.

http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=1080

6. Déchets radioactifs

1,54 million de mètres cubes. Tel est le volume des déchets radioactifs présents en France, d’après le dernier inventaire national dévoilé le 12 juillet dernier par l’Agence nationale de gestion des déchets radioactifs (Andra). Soit 85.000 m3 de plus que lors du précédent inventaire, trois ans auparavant. 58,8 % de ce volume est issu de l’industrie électronucléaire.

https://reporterre.net/CARTE-EXCLUSIVE-Les-dechets-radioactifs-s-entassent-partout-en-France

7. La nature comme marchandise

Les éditions Le monde à l’envers publient ‘La nature comme marchandise’, une série d’entretiens de Antoine Costa. Comme le roi Midas transformant tout ce qu’il touche en or, l’économie transforme tout ce qui s’approche d’elle en marchandise. La nature ne fait pas exception. En donnant un prix à l’air, à l’eau, aux espèces et à l’ensemble de l’environnement, l’économie achève dans un même mouvement de saccager en protégeant.
Les entretiens réunis dans ce livre documentent ce nouvel eldorado du capitalisme.

http://www.lemondealenvers.lautre.net/livres/la_nature_comme_marchandise.html

8. Dionysos, un dieu libérateur

Dionysos est un dieu libérateur, il enseigne aux femmes et aux hommes à se moquer des lois humaines (et des lois dites « naturelles ») pour retrouver une liberté et une spiritualité qui remontent à l’origine de la vie. Son culte déchaîne les puissances secrètes. Il est celui qui libère et maîtrise la violence animale enfouie au plus profond de l’être. Dionysos ignore les frontières, il ignore les limites entre les mondes et les règnes, entre l’animal et le végétal, il est taureau et il est arbre, il est le chêne et le lierre qui l’entoure, il est tout à la fois le faon et la panthère, le taureau et le lion, un homme et une femme, il est celui qui sacrifie et celui qui est sacrifié. Il est Penthée qu’il a transformé en taureau puis en lion et que les bacchantes, ses adoratrices, vont déchiqueter et dévorer tout cru. Il est l’esprit de la transgression, c’est un illusionniste, celui qui viole les lois de l’apparence et les lois de la raison et de la morale, le dieu qui trébuche et du pas de côté, et ce pas de côté est le premier pas de la danse sacrée, l’indice d’une ivresse naissante et de l’emportement.

Georges Lapierre

https://lavoiedujaguar.net/Notes-anthropologiques-XXIII