28 août 2020

        1. Un mensonge sanitaire
        2. Un seul devoir : défendre nos droits
        3. Nouveauté nationale : des contraventions sans verbalisateur !
        4. Un « virus » complotiste ?
        5. L’opposition croissante à la 5G
        6. Révolte au Mali : la chute de l’empire français ?


      1. Un mensonge sanitaire

      La vague est passée ; il s’agit maintenant d’un tout autre impératif : économique et sociétal. Il lui faut donc clore la mission du conseil scientifique et retrouver la capacité d’organiser une société dont les facteurs de déstabilisation sont massifs. Si cela n’est pas fait, les Français pourraient imaginer que l’on souhaite continuer à faire d’un mensonge sanitaire une méthode de contrôle des foules et de gouvernement.

      Mais nous agissons encore dans la peur, avec une fuite en avant reposant sur une dérive des indicateurs – ils changent presque chaque jour, passant des poids lourds en mars (entrées en réanimation, décès) aux poids plumes en août (PCR positives, consultations pour « suspicion de », …) – aboutissant à des mesures absurdes, non fondées scientifiquement, qui ne tiennent plus compte de la réalité, mais la détourne.

      Jean-François Toussaint, Professeur de physiologie à l’université de Paris, Directeur de l’IRMES.

      http://www.francesoir.fr/opinions-tribunes-societe-sante/covid-19-redonner-aux-francais-le-gout-et-les-capacites-de-vivre

      Voir aussi : https://www.youtube.com/watch?v=0ulA8u05Z-Q&feature=emb_logo

      Et Pr Didier Raoult, Directeur de l’IHU Méditerranée Infection : ici

      2. Un seul devoir : défendre nos droits

      Vous ne nous diviserez pas !

      #12septembre

      Le seul racisme systémique qui existe en France, c’est celui du bloc élitaire, du bloc bourgeois, vis-à-vis du reste de la population, de « ceux qui ne sont rien ».

      Ne tombons pas dans le piège qui nous est tendu par la macronie de nous diviser, nous, citoyens de toutes origines, de diverses couleurs de peaux et de différentes spiritualités, pour oublier toutes les réformes économiques et sociales qui se préparent pour nous faire payer la note d’un système bancaire et financier d’ores et déjà en faillite, qui sous prétexte d’une crise sanitaire, va inexorablement continuer de détruire l’ensemble de nos services publics, de notre système de santé et de sécurité sociale.Certaines personnes vivant de la haine prospèrent sur nos divisions.

      Nous ne sommes pas dupes !Nous continuerons à combattre ce système dans son ensemble !

      La macronie, dont la survie ne tient plus qu’à un fil avec sa gestion calamiteuse de la crise du coronavirus, avec ses mensonges permanents, cherche à maintenir son étreinte malveillante sur le peuple avec ses lois d’exception.

      Une partie de la police, qu’elle instrumentalise pour s’exonérer de ses propres responsabilités, a pu se déchaîner sur le peuple, humiliant les habitants des quartiers populaires, distribuant de lourdes amendes, avec zèle, à des personnes faisant leurs courses, ou pire, à des familles qui enterraient leurs morts.

      Une partie de la police, dont elle dépend pour sa conservation, a pu aussi se déchaîner en toute impunité sur un peuple assoiffé de liberté et de démocratie, affamé de justice sociale et fiscale, en réprimant, tabassant, mutilant de nombreux manifestants, qu’ils soient gilets jaunes, syndiqués, ou simples citoyens en colère.

      Aujourd’hui, chaque citoyen a des droits et des devoirs. Est-ce que le fait de porter un uniforme de police exonère le fonctionnaire de toute responsabilité face à ses actes ? Peut-il blesser, mutiler, tuer impunément ?

      Il devient urgent que justice soit rendue à l’ensemble des victimes et leurs familles endeuillées par des violences policières illégitimes.

      Pour cela, il faut mettre fin à l’IGPN (Police) et l’IGGN (gendarmerie), en mettant en place un organisme d’enquête neutre et indépendant, pour faire toute la lumière sur les exactions policères, afin que l’ensemble des preuves soient apportées à la justice pour que celle-ci soit rendue en toute sérénité.

      Aujourd’hui, il appartient aux pouvoirs publics de faire le ménage dans les rangs des forces de l’ordre, en excluant ceux qui portent préjudice à leur métier, qui a pour but, on le rappelle, de protéger l’ensemble des citoyens vivant en France.Nous devons lutter contre les stratégies visant à nous diviser.Nous, citoyens, dans notre diversité, devons unir nos luttes et nos colères contre la privatisation de l’État, qui met à mal nos acquis sociaux, et l’ensemble des services à la population.

      Nos revendications n’ont pas changé : accession au mieux vivre, à plus de démocratie directe et participative, à plus de justice sociale et fiscale.Et surtout, le respect et la reconnaissance de chaque citoyen qui est avant tout un être humain.

      https://www.facebook.com/events/s/12septembre-un-seul-devoir-def/735818483661268/

      3. Nouveauté nationale : des contraventions sans verbalisateur !

      Les mouvements sociaux ont toujours fait peur aux gouvernements successifs. Peur de perdre leur pouvoir, peur de perdre leurs privilèges, peur d’un soulèvement massif qui ébranlerait leur monde basé sur l’exploitation d’une classe par une autre.

      Pour faire face à cette peur, leurs outils répressifs sont bien rodés. Outils policiers, judiciaires et financiers. Le mouvement des gilets jaunes en fut un bel exemple. Combien de manifestants gazés, mutilés, tabassés ? Combien d’emprisonnés ? Combien d’amendes, d’ordonnance pénales à l’encontre de personnes déjà acculées financièrement ? Parce qu’elles ont eu le courage de se lever, de dire stop à un système qui profite toujours aux mêmes !

      Non content d’avoir réprimé à tout-va les luttes sociales de ces dernières années, le gouvernement utilise le droit comme bon lui semble. Durant la crise de la Covid-19, les quasipleins pouvoirs ont été donnés aux forces de l’ordre pour faire régner la loi d’état d’urgence sanitaire. Au mépris des libertés, du droit de manifester, ils ont utilisé toutes sortes de méthodes pour amender ceux qu’ils jugeaient perturbateurs du bon fonctionnement de leur état d’urgence. Et cela s’est poursuivi après le déconfinement. Les contraventions ont continué à être dressées. Mais, fait nouveau, dans plusieurs villes de France comme Brest, Yonne, Foix, Millau et Alès, ces contraventions ont été effectuées sans aucun contrôle d’identité et envoyées directement aux personnes verbalisées. En effet, plusieurs habitants du bassin alésien ont reçu des contraventions de 135 € pour «rassemblement interdit sur la voie publique dans une circonscription territoriale où l’état d’urgence est déclaré », sans n’avoir jamais subi de contrôle d’identité ni le jour dit, ni au lieu-dit, en l’occurrence devant l’hôpital d’Alès le 04/06/2020.

      Nous nous interrogeons donc sur ce nouveau pouvoir qu’auraient les forces de l’ordre de verbaliser des personnes sans même avoir vérifié leur identité. Et comment procèdent-ils ? L’utilisation des caméras de vidéo-surveillance est-elle détournée à des fins répressives ? Les gens sont-ils fichés ?

      Et tout cela dans une totale illégalité puisque les articles cités dans ces contraventions étaient abrogés avant la date de ladite infraction.

      Nous attirons donc votre attention sur ces méthodes totalement arbitraires qui se généralisent. Lorsqu’un pouvoir utilise tous les moyens pour contraindre les libertés, on peut se demander si cette dérive n’est pas fascisante ; NOUS ACCULER POUR NOUS FAIRE TAIRE ! Mais il ne fait que renforcer l’idée que les luttes pour la justice sociale et la liberté sont plus que jamais nécessaires !!!

      Pour un monde meilleur !

      La défense collective GJ Cévennes-Garrigue

      Communiqué de Presse – Août 2020

      4. Un « virus » complotiste ?

      Parler de « virus » complotiste suppose toutefois une conception de l’humain assez particulière : on évitera de faire mémoire ici de toutes les occurrences des métaphores biologiques appliquées, dans des circonstances parfois bien plus tragique, à des catégories de population vues comme « parasites » ou dangereusement contagieuses.

      Les fameux « experts » font abstraction des personnes, vues comme de simples porteurs d’idées malsaines, et dont on ne cesse de répéter que ce sont en majorité des catégories sociales défavorisées et des jeunes : or justement ce déni, entendu comme un mépris de la part des détenteurs du savoir, a pour effet de conforter les amateurs d’ « infox » dans leur posture. La rhétorique anti-« populiste », convoquée à l’encontre des Gilets Jaunes, confirme en cela les personnes visées dans leur sentiment d’être méprisés par les élites.

      https://lundi.am/La-monnaie-de-singe-conspirationniste-Julien-Cueille

      5. L’opposition croissante à la 5G

      Le Monde : Comment expliquez vous l’opposition croissante à la 5G et que des partis de gouvernement se joignent à ce combat qui était encore marginal il y a quelques mois ?

      Pièces et main d’œuvre : La 5G est la dernière vague de l’emballement technologique qui, depuis 50 ans, accélère l’incarcération de l’homme-machine dans le monde-machine. Comme à chaque étape, une minorité refuse l’injonction à « vivre avec son temps », ainsi que la déshumanisation et la dépossession par l’automatisation.

    1. Cette minorité – méprisée par la technocratie et ses porte-paroles médiatiques – s’est fait entendre plus que d’ordinaire à l’occasion du déploiement à marche forcée des compteurs-capteurs Linky.Nous avons animé des dizaines de réunions publiques à travers la France, réunissant des publics de plus de 100 personnes (avec des pointes à 300), même dans des villages, où s’exprimait ce refus du premier objet connecté imposé. Si la presse nationale a longtemps ignoré ce mouvement démarré en 2016, puis l’a tourné en dérision (en gros, un mouvement de « ploucs » ignorants), une revue de la presse locale entre 2016 et 2019 donne un aperçu de l’ampleur et de l’intensité de ces débats avec des « gens normaux », non militants – d’abord surtout des retraités, puis de plus en plus de jeunes.Après des années d’enquête sur la smart city, la ville-machine et la société de contrainte , nous, Pièces et main d’œuvre, avons été les premiers surpris par ce mouvement de fond. Lequel ne s’est pas arrêté avec le déploiement de Linky, mais a élargi sa réflexion au gaspillage énergétique de la société électrique, à la société-machine et à la 5G, indispensable à l’interconnexion des milliards d’objets connectés censés fonctionner à notre place.

      Cette opposition s’enracine dans des décennies de contestation de la société industrielle – au moins depuis les luttes anti-nucléaires des années 1970, lorsque des dizaines de milliers de manifestants scandaient : « société nucléaire, société policière » (cf. Malville, 31/07/1977). Défense de la nature et de la liberté : les deux sont indissociables et se conjuguent également dans le refus du monde-machine et de la 5G. C’est qu’en cinquante ans, bien des esprits ont pu mesurer les dégâts du progrès technologique sur la nature et la liberté.

      http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=1344

      6. Révolte au Mali : la chute de l’empire français ?

      Selon journaliste Thomas Dietrich, le lent pourrissement de la situation sécuritaire au Sahel signe la fin de l’Empire français. En effet, quand on regarde la carte des zones d’insécurité au Sahel confectionnée par le Quai d’Orsay, on se rend compte que la moitié des pays de la zone franc sont, en tout ou partie, en zone rouge.

      Cette catastrophe sécuritaire est une humiliation géostratégique pour la France. Thomas Dietrich est justement au Mali, pays qui se trouve de nouveau au coeur de l’agenda international ces derniers jours. Et pour cause : des militaires ont renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta.

      Ce que Thomas Dietrich explique, c’est que ce coup de force s’inscrit dans le cadre d’une longue insurrection civique contre un pouvoir, certes allié de la France et de la “communauté internationale”, mais complètement discrédité en interne. Entretien avec Théophile Kouamouo.

      https://www.lemediatv.fr/emissions/2020/revolte-au-mali-la-chute-de-lempire-francais-OcGg-6qSRdWM2plCH-wXQQ